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mardi 20 octobre 2015

Un mot des titres, version "fleur"

Pour ce mois-ci, le mot choisi pour le challenge de Calypso, "un mot, des titres", était FLEUR.
J'ai pu télécharger sur ma liseuse un vieux roman de Michel Zévaco:

FLEURS DE PARIS
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Bon, voilà le mot "fleur" au pluriel!

Michel Zévaco est bien connu pour avoir écrit la série des "Pardaillan" dont j'ai lu un ou deux tomes étant plus jeune. J'avais adoré ces histoires de cape et d'épée où se mêlent intrigues romanesques et Histoire de France. Ce sont des romans très instructifs, notamment sur la période des guerres de religion...

Me voici donc revenue à cet auteur et à l'un de ses tous derniers romans... Qu'allais-je y trouver?

Eh bien tout d'abord, une tout autre époque, bien plus récente, que je n'ai pas pu déterminer avec précision, mais qui me semble plutôt être du début du siècle dernier car on y parle de téléphone et de voitures à moteur...
Comme son titre l'indique, l'intrigue se passe à Paris! Différents quartiers de la ville, surtout Montmartre et Neuilly y sont décrits.
Les personnages sont innombrables (au point qu'on s'y perd parfois un peu!) et pour couronner le tout, certains d'entre eux portent des surnoms, des noms d'emprunt (pour dissimuler leur vraie identité), voire les deux... Ce qui fait qu'on a un peu de mal à savoir qui est qui...
L'histoire se déroule essentiellement dans le milieu de la pègre parisienne de l'époque: de nombreux personnages sont des bandits ou des assassins... Il n'y a pas vraiment de personnage principal, mais le destin de tous est intimement lié et toute action de l'un entraîne des répercussions sur tous les autres. 
Ce livre est donc une suite d'actions-réactions pour assouvir des vengeances, sauver l'être aimé des manigances des uns et des autres, se re-venger et ainsi de suite, jusqu'à un dénouement où certes les "méchants" sont punis, mais pas qu'eux, hélas...
Quant à nos "fleurs", il s'agit de quatre jeunes filles au coeur pur: on pourrait les trouver attachantes ou exemplaires de vertu si elles n'étaient pas d'une naïveté déprimante frôlant parfois la niaiserie... Bien sûr, tout est une question d'époque, de nos jours, les filles ne croient pas tout ce qu'on leur raconte... Mais là, on se demande comment on peut être si "cruche"!
Bref, trahisons, vengeances, amours passionnels, complots et manigances, assassinats, morts qui ne le sont pas (eh oui! c'est complètement abracadabrantesque et plus qu'improbable parfois!), sauvetages in-extremis, haine violente... voilà les ingrédients de ce roman! Cela aurait pu être haletant, plein de suspense...

Mais non! Car tout cela est extrêmement compliqué, emberlificoté, à tel point que l’auteur est parfois contraint de proposer des résumés dont la complexité témoigne de l’enchevêtrement des événements.

Pour ma part, je ne me suis pas forcément régalée, même si, par moment, je n'ai pas vu le temps passer.
Le fait qu'il n'y ait pas de personnage principal empêche de "s'attacher" à un héros (même si j'ai un faible pour le "gavroche" du roman: Zizi Panpan!). Je suis un peu déçue de n'avoir pas retrouvé l'enthousiasme éprouvé lors de la lecture des "Pardaillan"... La lecture de cet ouvrage n'est pas forcément aisée car il regorge d'argot (vu le milieu dans lequel ça se passe) et il n'y a pas de traduction! Il faut laisser faire l'implicite... ce qui aboutit parfois à des confusions: suriner, la rousse, un pante,... (= tuer à coups de couteau (le surin), la police, un bourgeois). Faut s'y connaître en langage familier!!
Les situations sont tellement improbables que je n'ai pas réussi à "me mettre dedans".

Pour en terminer avec ce bouquet de fleurs, il va vite faner et ne restera pas dans mes annales...
Ce n'est pas grave, il y a tellement d'autres livres!!

Quel est le mot pour la prochaine fois?  

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